C’est officiel, l’Algérie se dote d’un Haut conseil de l’énergie. Le décret présidentiel portant sa création a été publié au Journal officiel N°19. Ce dernier a été rendu public ce vendredi 1 avril.
Créé auprès du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ce conseil « est chargé de fixer les orientations en matière de politique énergétique nationale et d’en assurer le suivi. »
Il statue sur les stratégies à suivre en matière de sécurité énergétique du pays, d’introduction et de développement des énergies renouvelables, de transition énergétique vers un nouveau modèle national de production et de consommation d’énergie, de régulation du marché énergétique national ou encore de valorisation des ressources énergétiques.
« Le conseil peut connaître de toute question d’intérêt général et stratégique en rapport avec la politique énergétique nationale », précise l’article 3 du décret présidentiel.
Naturellement, le Haut conseil de l’énergie sera présidé par le président de la République. Il est composé de plusieurs membres du gouvernement, selon l’article 4, dont le Premier ministre (ou accessoirement le chef du gouvernement), le ministre de la Défense nationale ou son représentant, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, le ministre des Finances, le ministre chargé de l’Énergie, le ministre chargé de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, le ministre chargé de la Recherche scientifique.
Le secrétariat du conseil, quant à lui, est assuré par le ministre de l’Énergie et des Mines, ajoute le même article.
Pour ce qui est de son fonctionnement, le conseil se réunit, périodiquement, sur convocation de son président. Il peut consulter « tout organisme et / ou personne susceptible de l’éclairer dans ses travaux. »
Enfin, il est doté d’un comité technique. Ce dernier a pour mission d’adresser « un rapport périodique sur le suivi et la mise en œuvre des décisions prises. »