Le ministre de l’Industrie pharmaceutique Ali Aoun a évoqué ce mercredi l’origine des psychotropes qui font l’objet d’un trafic en Algérie.
La consommation de psychotropes, et de drogue en tous genres, notamment chez les jeunes, a pris des proportions alarmantes ces dernières années en Algérie. Ce phénomène est devenu un véritable fléau dans le pays.
En Algérie, pas une semaine ne passe sans que d’importantes quantités de psychotropes ne soient saisies par les services de sécurité, tous corps confondus .
Selon un bilan du ministère de la Défense nationale (MDN) publié ce mercredi 9 novembre, en une semaine, du 2 au 8 novembre derniers, 649.838 comprimés psychotropes ont été saisis à travers le territoire national.
Interpellé à ce sujet, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué que ces psychotropes, qui ont « envahi »le pays, n’étaient pas produits en Algérie. « Ils viennent d’autres pays », a-t-il dit ce mardi au cours d’un point presse.
«Ils ne sont pas produits en Algérie »
Abordant la question de l’origine des psychotropes saisis en Algérie, Ali Aoun a indiqué que ces substances provenaient << de certains pays », sans donner de noms.
«Ce type de médicaments qui ont envahi le pays ne sont pas produits en Algérie. Ces médicaments, que l’on retrouve dans plusieurs wilayas du pays, proviennent de certains pays », a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique dont les propos ont été rapportés par Echorouk News.
Avant de révéler qu’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes vient d’être démantelé à El Oued, dans le sud du pays.
« Ces individus faisaient sortir du pays certains types de médicaments et les commercialisaient dans des pays voisins », a déclaré Ali Aoun.
Lorsque les individus arrêtés étaient en garde à vue, ils ont indiqué que grâce à l’argent qu’ils récoltaient de cette opération, ils faisaient renter tous ces psychotropes qui ont envahi le pays », a-t-il ajouté.
«Ce qui est produit en Algérie n’a rien à voir avec ces psychotropes que nous voyons aujourd’hui un peu partout dans le pays, et notamment dans les lycées », a assuré le ministre de l’Industrie pharmaceutique.