Le ministère de l’Industrie pharmaceutique, sur la base d’une ordonnance présidentielle, est seul habilité à octroyer les autorisations pour lancer des essais cliniques. Cependant, le décret sur la recherche clinique déposé par le département de Benbahmed au niveau du gouvernement est toujours bloqué. 

Le ministère de la Santé estime que ce décret ne peut pas être applicable puisque toutes les étapes de la recherche clinique relèvent du secteur de la santé. C’est pourquoi le département de Benbouzid estime que la recherche clinique est un domaine qui relève de la santé .

Le ministère de la Santé organise, depuis hier et pendant deux jours, un séminaire sur l’éthique et la recherche clinique. Le professeur El Hadj Mohamed, conseiller au cabinet du ministre de la Santé, rappelle que le sujet de la recherche clinique revient en débat quatorze ans après les premières rencontres organisées en 2008 et qui avaient réuni tous les comités d’éthique. Pourquoi débattre de la 1 recherche clinique aujourd’hui après toutes ces années ? Selon le professeur El Hadj, la recherche clinique a connu des «turbulences en raison d’un vide juridique ».

Le ministère de la Santé, dit-il, a voulu faire le point avec des experts étrangers sur l’éthique et la recherche clinique, d’autant que l’Union européenne a rois en place une nouvelle réglementation. L’objectif de ce séminaire Selon le professeur El Hadj Mohamed, qui dit que la récherche clinique <« est l’une des missions essentielles du ministère de la Santé », cinq objectifs ont été tracés dans le cadre de ces journées scientifiques.

Il s’agit d’informer et sensibiliser les acteurs de la recherche clinique, à savoir les investigateurs, les promoteurs et les comités d’éthique installés suite à l’arrêté ministériel 387 du juillet 206, aux règles de réalisation des essais cliniques, normalisér et standardiser le travail des comités d’éthique en harmonie avec les standards internationaux en matière de recherche clinique, notamment au niveau des CHU valoriser les différents programmes de recherche pour l’accès à l’innovation dans le domaine de la santé, cadrer les rôles des acteurs de la recherche clinique, et promouvoir le contact entre les différents acteurs impliqués dans la recherche clinique.

Le ministère de la Santé a rappelé qu’avant 1998, la recherche clinique se déroulait sans cadre réglementaire,ni avis d’un comité d’éthique suivant les recommandations internationales. C’est sur la base de cette constatation que notre pays « soucieux de la . protection des personnes qui se prêtent à la recherche », a procédé en 1998, par le biais , de la Direction de la pharmacie du ministère de la Santé, à la mise en place de la réglementation et des procédures suivant les recommandations internationales, dans le respect des normes établies de sécurité et de protection des , personnes qui participent à la recherche clinique.

Un arrêt temporaire de la délivrance des autorisations de réalisation des essais cliniques avait été décidé en 2005 jusqu’à la mise en place d’un système et l’organisation des comités d’éthique et une réglementation pour la réalisation de la recherche clinique pour la protection des personnes qui s’y prêtent. Cette activité a été reprise suite à l’installation des comités d’éthique pour les essais cliniques et l’élaboration d’un cadre réglementaire plus étoffé en 2006 avec trois arrêtés ministériels. 

Selon les données du ministère de la Santé durant la période allant de 1997 à 2008, 132 études ont été autorisées et entre 2008 et 2017, il y a eu 138 études autorisées . Par ailleurs, actuellement, le seul habilité à donner des autorisations pour effectuer des essais cliniques, c’est le ministère de l’Industrie pharmaceutique. Et ce dernier a déposé un décret , sur la recherche clinique au niveau du gouvernement, le ministère de la Santé estime que ce décret né peut pas être applicable puisque, toutes les étapes de la recherche clinique relèvent du secteur de la santé .