Le ministre délégué s’exprimait lors de la première édition du “Forum des Micro entreprises”, lors duquel a été annoncé “le Programme national de développement de la Micro-entreprise, de la micro-entreprise familiale et d’appui à l’entrepreneuriat”.
M.Diafat a annoncé, à cette occasion, la signature d’un accord entre son département et l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) prévoyant le lancement de nouvelles formules de financement au profit des micro entreprises.
L’accord en question, explique-t-il, concerne le financement collectif, le crédit d’exploitation estimé à 1 millions Da et une autre procédure en matière de financement des coopératives et du refinancement des entreprises défaillantes.
Et de rappeler que la micro-entreprise est “une locomotive de la croissance économique locale”, d’où la nécessaire participation des acteurs locaux dans “une démarche qui réunit les priorités de la politique gouvernementale en la matière et la spécificité des territoires selon une approche purement économique”.
En concrétisation du programme et des engagements du président de la République et en application du plan d’action du gouvernement et du plan national de relance économique, le département de la micro-entreprise a lancé, dès sa création en juin 2020, plusieurs réformes visant notamment à créer des micro-entreprises leaders et à la hauteur des exigences du marché.
Au cours des deux dernières années, le secteur s’est renforcé par la promulgation et la modification de 14 textes réglementaires (décrets présidentiels, exécutifs et arrêtés interministériels), affirme le ministre, relevant l’intérêt qu’accorde son département à l’accompagnement des porteurs de projets, en dispensant des formations en fonction du domaine d’activités et en assurant un financement approprié à chaque projet.
Le ministère veille également à garantir l’obtention d’équipements et de matériels appropriés aux activités retenues, à assurer le foncier conforme pour le lancement des activités de production des biens et des services, à fournir des plans de charge à ces entreprises et leur permettre de sous traiter avec les entreprises nationales.
Il a rappelé également l’accompagnement des micro-entreprises pour le renforcement de leurs capacités et la mise en conformité de leurs produits aux normes de qualité, outre la prise en charge optimale des entreprises en difficulté.