L’Algérie a adopté jeudi 19 mai un nouveau code des investissements pour relancer l’investissement local et étranger en berne depuis des années.

Pour le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, le nouveau texte permettra à de grands constructeurs automobiles de s’installer en Algérie pour y construire des véhicules avec un  « taux d’intégration important. » 

 « Nous avons eu des contacts avec plusieurs entreprises dans le domaine de la fabrication des véhicules, en attendant l’élaboration du Code de l’investissement pour pouvoir entamer la fabrication des véhicules, engins et moyens de transport avec un taux d’intégration élevé », a affirmé Zeghdar, dans une déclaration à la Radio algérienne.

 « Ce nouveau texte de loi concerne l’acquisition de matières premières dans le secteur industriel, notamment dans le domaine de la sous-traitance », a-t-il ajouté, appelant les investisseurs à saisir cette occasion (…).  « Toutes les conditions sont réunies, le cadre juridique permet d’importer le matériel industriel nécessaire », a assuré Ahmed Zeghdar, sans donner de détails.

Importations de véhicules neufs : aucune avancée Devant les députés de l’APN, il a indiqué que le retard dans l’importation des véhicules neufs était dû « aux réserves émises par le comité technique » chargé de l’étude des dossiers présentés par les opérateurs.

Les candidats à l’importation ont été tenus informés de ces réserves, et ont été invités à les lever en vue de poursuivre l’examen des dossiers. Selon le ministre, le comité interministériel a traité 54 dossiers sur un total de 72.

Les dossiers déposés concernent les véhicules touristiques et utilitaires, les camions, les bus, engins roulant, motocycles….

Neuf opérateurs se sont fait notifier des réserves afin de les lever, tandis que le reste des candidats ont reçu un refus, a indiqué Zeghdar. Depuis, c’est le silence radio.

Le ministre de l’Industrie n’a fait aucune mention d’un éventuel recours à l’importation des véhicules neufs pour compenser la pénurie et satisfaire la très forte demande sur le marché algérien.

Tout concourt pour que ce feuilleton traîne en longueur. Le mois dernier, Ahmed Zeghdar n’a pas donné de réponse claire aux demandes de relance des importations.