La promotion de l’industrie pharmaceutique a été le cheval de bataille du gouvernement durant l’exercice 2021-2022 afin d’assurer une meilleure sécurité sanitaire au citoyen tout en maitrisant la facture d’importation des médicaments, selon les données avancées dans la Déclaration de politique générale du gouvernement.

Chiffres à l’appui, le gouvernement avance une forte croissance du secteur avec une évolution de la production locale qui a bondi à 3,1 milliards USD en 2021, soit une hausse de 1 milliard US par rapport à 2019 où la production avait atteint 2,1 milliards USD.

Quant à la facture d’importation des produits pharmaceutiques, elle a enregistré une baisse «significative » durant la même période, passant de 2 milliards USD en 2019 à 1,2 milliard USD en 2021, ajoute la même source.

Le gouvernement mentionne la nouvelle politique de fixation des prix des médicaments et les récents enregistrements de 44 médicaments biosimilaires et génériques qui ont contribué à réduire davantage la facture d’importation. « Une économie annuelle de 171 millions USD est annoncée pour ces 44 produits », a-t-on fait savoir.

Industrie pharmaceutique : exportations des produits algériens vers 15 pays africains 

Le document a rappelé l’observation d’une veille stratégique sur la disponibilité des stocks de sécurité pour les produits finis et les matières premières au niveau des établissements pharmaceutiques afin de garantir la sécurité sanitaire et le renforcement du contrôle des établissements de production (55 expertises ont été effectuées dans ce cadre en collaboration avec les experts désignés).

A toutes ces réalisations s’ajoute l’inauguration de six unités de production de médicaments anticancéreux ainsi qu’une unité de production d’insuline de type Glargine 100% algérienne. « Cette capacité de production couvre le double des besoins nationaux, ce qui va permettre une substitution directe à l’importation de l’équivalent de 120 millions d’euros par an et une projection vers l’exportation »>, peut-on lire dans ce document. En outre, «< le lancement de l’unité de production d’insuline permettra de produire, d’ici fin 2023, toutes les insulines utilisées en Algérie, représentant un marché estimé à 400 millions d’euros », a-t-on prévu. Par ailleurs, le gouvernement a mis en avant l’accélération des procédures d’agrément qui a permis l’entrée en service de 42 nouvelles unités de production ramenant le nombre total d’établissements pharmaceutique de fabrication à 196 (produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux confondus).

Dans ce cadre, le document affirme le lancement effectif de la production de 37 produits pharmaceutique au niveau local d’une valeur de 110 millions de dollars. « La production de ces produits que le pays importait auparavant permettra une réduction de la facture d’importation de 48 millions USD », a t-on assuré.

Insuline : l’autosuffisance d’ici fin 2023

A toutes ces réalisations s’ajoute l’inauguration de six unités de production de médicaments anticancéreux ainsi qu’une unité de production d’insuline de type Glargine 100% algérienne. « Cette capacité de production couvre le double des besoins nationaux, ce qui va permettre une substitution directe à l’importation de l’équivalent de 120 millions d’euros par an et une projection vers l’exportation », peut-on lire dans ce document.

En outre, « le lancement de l’unité de production d’insuline permettra de produire, d’ici fin 2023, toutes les insulines utilisées en Algérie, représentant un marché estimé à 400 millions d’euros », a-t-on prévu.

Par ailleurs, le gouvernement a mis en avant l’accélération des procédures d’agrément qui a permis l’entrée en service de 42 nouvelles unités de production ramenant le nombre total d’établissements pharmaceutique de fabrication à 196 (produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux confondus).