Le directeur du développement agricole et rural dans les zones arides et semi-arides au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Messaoud Bendridi, a estimé que la pénurie du lait et autres produits de large consommation est due essentiellement à la chaîne de distribution et à la culture de consommation du citoyen.
Le responsable, qui s’exprimait ce mardi sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale, s’est voulu rassurant quant à la disponibilité des produits alimentaires de large consommation. Il a indiqué que le ministère, et afin d’assurer l’approvisionnement en matières agricoles de large consommation pendant le mois sacré, prend des mesures volontaristes chaque année en fournissant, en quantité suffisante, du blé tendre et dur aux 411 minoteries pour la farine et 145 pour la semoule.
Concernant l’approvisionnement en lait, l’intervenant a confirmé l’approvisionnement de 119 laiteries, dont 15 appartiennent au Groupe Giplait et 104 sont des laiteries privées à l’échelle nationale. Le même responsable a attribué la raison de la pénurie de lait à la chaîne de distribution et à la culture de consommation du citoyen, notant que la quantité de lait cru collectée est estimée à 60 millions de litres par mois.
S’agissant d’éventuelles pénuries de produits alimentaires de base, le responsable a mis l’accent sur l’abondance du stock stratégique de l’Etat en quantités suffisantes et a assuré qu’il n’y avait aucune crainte de pénurie, s’attendant même à réaliser une production abondante cette année grâce à la quantité des récentes pluies enregistrées dans diverses régions du pays. Dans un autre contexte, Messaoud Bendridi a révélé la création de 162 points de vente de légumes secs au niveau national durant le mois sacré.
S’agissant de l’approvisionnement des marchés en viandes rouges et blanches, le responsable au ministère de l’Agriculture s’est montré tout aussi rassurant, rappelant les mesures prises par son département en vue d’assurer des prix compétitifs, notamment en fournissant aux éleveurs de volailles des aliments à des prix raisonnables et des poussins à 80 DA l’unité.