Suite aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et aux multiples actions entreprises par le ministère de la pêche pour faciliter les investissements dans la construction de bateaux de pêche, que ce qui n’était qu’un rêve est devenu réalité.
Outre le fait que cette réalisation permettra à l’Algérie de se constituer une flotte suffisante pour la pêche en haute mer, les retombées économiques et sociales sont loin d’être négligeables.
En effet, déjà avec ces deux premiers navires coutant 4,8 millions de dollars et qui seront inaugurés demain, notre pays aura réalisé une économie de 3,6 millions de dollars US sur sa facture d’importation s’ils avaient été acquis auprès de fournisseurs étrangers.
En plus de cela, et du coté social, l’entreprise qui a construit ces navires emploie 85 travailleurs dont une grande partie hautement qualifiés, ce qui a porté le taux d’intégration nationale à 60%.
L’autre retombée bénéfique de ce véritable challenge relevé par des algériens est la création d’un écosystème dédié à la construction et à la maintenance des navires de pêche, avec tout ce que cela signifie comme création d’autres petites entreprises autour des chantiers de construction, pour la fourniture de nombre de pièces entrant dans la réalisation des bateaux de pêche, tout en attirant d’éventuelles grandes entreprises internationales qui apporteront un plus aux entreprises algériennes en matière de transfert de technologie, de formation et de savoir-faire.
Concernant les caractéristiques techniques, nous apprenons que les deux navires sont de type « Thonier », d’une longueur de 35 m et effectuant des sorties pour la pêche en haute mer.
Nous apprenons aussi qu’un troisième navire de même type sera inauguré au cours des prochains mois.
Pour rappel, depuis le mois d’août écoulé, le secteur de la pêche a vu le déblocage de 15 concessions dédiées à la construction des navires de pêche au niveau de 12 wilayas du pays, ceci suite à l’instruction du président de la République allant dans le sens des facilitations accordées aux entreprises de construction de navires de pêche, notamment en leur concédant des surfaces au niveau des ports de pêche pour leur permettre de réaliser l’extension nécessaire au lancement de leurs activités.
Toujours dans l’objectif de développer ce secteur stratégique, le ministère de la pêche et des produits halieutiques a débloqué, depuis le mois de septembre 2021, 177 projets d’investissement qui ont permis la création de 2349 postes de travail au niveau de 28 wilayas.
Enfin, et comme premiers résultats de cette politique socio-économique du secteur de la pêche, le tilapia rouge a été vendu au consommateur à 500 DA le kilo, la dorade à 1000 DA et le loup de mer à 900 DA durant le mois de Ramadhan, faisant la joie du citoyen algérien qui ne pouvait plus s’offrir de poisson à cause de son prix trop élevé.