Dans le cadre de sa nouvelle politique de contrôle et de réduction des importations, le gouvernement algérien est parvenu à réduire le nombre d’importateurs de marchandises destinées à la vente, passant de 43.000 à 13.000 commerçants, c’est ce qu’à a affirmé ce lundi le Premier ministre Ayman Ben Abderrahmane.

En effet, le ministre a déclaré lors de sa présentation officielle de politique générale que le gouvernement tente gracieusement d’élaborer une politique de contrôle et de réduction des importations qui sera désormais plus renforcée, il souligne également l’importance de l’élaboration de cartes graphiques de la production nationale et la réorganisation de l’activité d’importation des marchandises destinées à la vente sur la situation, ce qui a conduit à purger le nombre d’importateurs, qui est passé de 43 000 à 13 000.

Il a souligné dans ce contexte que la politique de contrôle du commerce extérieur adoptée par le gouvernement vise à « contrôler et épurer le marché, ainsi qu’à protéger le produit national et le produit local, mais également le marché national de l’inflation importée et la fraude à la contrebande ».

Dans une autre perspective, le ministre a indiqué que le gouvernement compte désormais s’investir dans les différents domaines concernant les exportations hors hydrocarbures, ce qui permettra d’élargir les domaines d’activité des investisseurs et de décentraliser l’économie reposante sur le domaine pétrolier.

Il encouragera ainsi les exportateurs en créant l’environnement économique nécessaire pour soutenir leur potentiel et améliorer leurs capacités concurrentielles sur le niveau africain et mondial, à cet effet, il prendra en considération l’allègement des impôts et le prise en charge des frais de transport et de logistique, il permettra également aux businessmen de participer aux salons internationaux tout en aidant à la certification de leurs produits par des laboratoires et des normes certifiées par une reconnaissance de classe internationale.

Les procédures d’exportation ont cependant été simplifiées, ce qui a permis l’enregistrement de 1.537 nouveaux exportateurs, ce qui s’est reflété et résulté par une augmentation considérable du nombre d’exportateurs, ajoute le Premier ministre.

En outre, 37 conseils d’hommes d’affaires ont été réactivés et coordonnés avec de nombreux pays partenaires, tandis que des travaux sont en cours pour établir 20 autres conseils supplémentaires avant la fin de l’année en 2022, et 40 autres avant la fin de l’année prochaine, portant le nombre total de 97 conseils, selon le même porte-parole.

En ce qui concerne les opérations de contrôle du marché intérieur, le Premier ministre a indiqué que le gouvernement a mené plusieurs opérations visant à combattre le commerce informel et les entreprises non agréés afin d’épurer le marché et à moraliser l’action commerciale en supprimant plus d’un millier d’espaces illégales et en intégrant 28 mille ingérences dans le commerce légal tissu. Les intervenants ont été comptés 12 sur nouveaux marchés de gros et de détail ouverts récemment, et 7 spécialisés sont en voie d’achèvement.

Le gouvernement a également mis en place un nouveau système digitalisé à propos de la gestion et du suivi de l’approvisionnement des produits de grande consommation, mettant en place des plateformes de distribution et des entrepôts de stockage.

Pour conclure, plus de 61.000 interventions ont été réalisées dernièrement dans le cadre de la lutte contre la spéculation illégale et 45 enquêtes économiques spéciales ont été ouvertes visant à l’encadrement des activités commerciales sensibles spécifiquement celles qui s’opposent contre les pratiques commerciales illégales.